6,90 €
+FREGULA SARDA
C’est un type de pasta typiquement sarde. De petites pâtes rondes et irrégulières. On roule de la semoule de blé dur et de l’eau du bout des doigts, comme on fabriquerait une grosse graine de couscous. Ensuite elle est séchée puis grillée au four. C’est là sa particularité et son goût incomparable. Elle garde une fermeté sous la dent, même préparée dans un liquide. Une pasta que l’on cuit le plus souvent comme un risotto ! Cuisson : 8 à 10 minutes. Celle-ci est Bio. La recette de Rachel Roddy est ma préférée. Aux tellines !
6,90 €
+CUCUNCI AU SEL
Les fruits du câprier, appelés aussi câprons ou câpres à queue, apparaissent sur l’arbuste quand les fleurs tombent. Ils contiennent des graines et sont ici conservés au sel marin. Il suffit de les dessaler en les rinçant à l’eau claire pour ensuite les déguster. Ils arrivent de Salina dans les Îles Eoliennes. On les aime parce qu'ils croquent ! SUR UNE BELLE TRANCHE DE PAIN RÔTIE : cucunci coupés en deux + tomates datterini fraîches + filets d’anchois + origan séché + huile d’olive. AVEC DES CHARCUTERIES : cucunci + saucisson toscan au fenouil + rillettes de porc au piment d’Espelette + spalla cotta légèrement fumée. EN CONDIMENT : cucunci + brandade de morue + huile d’olive + poivre du moulin.
7,00 €
+POIVRONS PIQUANTS
À cuisiner à la pugliese, avec des orechiette aux cime di rapa et aux anchois.
7,50 €
+ZAATAR
Je rencontrais Magali. Libanaise. Manger ses souvenirs. C’est Magali qui l’écrit. Accrochant ces quelques mots à une photo de famille. Magali porte dans son cœur le goût du sumac et du zaatar sauvage. Cueillis en famille dans les montagnes du Nord du Liban. Ce jour-là, je goûtais son zaatar avec les doigts. La sensation d’une herbe sauvage. Très sauvage. D’un beau mélange, avec le sésame blond et sel. Si intense que l’on ne voudrait le manger avec rien d’autre que de l’huile d’olive et du pain.
17,00 €
+EAU DE FLEUR D’ORANGER
J’aime l’eau de fleur d’oranger. Ma grand-mère m’en a toujours raconté les effluves. Cette odeur des champs en fleurs de sa Tunisie natale. Je fermais les yeux et je la sentais moi aussi. J’y étais. Je voyais défiler ces arbres à perte de vue sous le soleil. J’absorbais tous ses souvenirs et je développais ainsi mon sentiment d’appartenance. J’étais tunisienne. Sur la route vers Florence en passant par la Ligurie, nous nous arrêtons chez Pietro. Il distille ici, à Vallebona, entre mer et montagne, la fleur de bigaradier, comme l’a toujours fait sa famille depuis sept générations. Artisanalement de la taille des arbres à la cueillette, du tri des fleurs à la distillation Il faut un kilo de fleurs pour produire un litre d’eau de fleur d’oranger. Cet hydrolat ‘Presidio Slow Food’ se vend en petite bouteille de 100 ml. Et il suffit de quelques gouttes dans le Cake aux amandes, dans le flan libanais ou dans les navettes, pour faire ressurgir les champs de ma Tunisie imaginaire. Voici donc la recette du mouhalabieh (flan libanais), à préparer en un rien de temps. Pour 4 : Dissoudre 80g de sucre semoule dans 50 cl de lait tiède. Verser le tout en filet sur 40g de maïzena en fouettant. Puis porter à ébullition à feu doux. Lorsque le mélange bouillonne et a épaissi, incorporer hors du feu une cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger. Verser dans des verres et réserver au frais durant 2h minimum. À servir avec les premières fraises et quelques pistaches concassées.
Comment ça se mange ?
DE LA TAHIN, UN JUS DE CITRON, UN PEU D’EAU, UNE PINCÉE DE SEL, et une fourchette pour fouetter le tout. Avec ce mix-là, je pourrais me lever la nuit pour me faire des tartines! Et quand vient la saison des poivrons rouges, je ne pense qu’à une chose, bien avant la chakchouka, la mechouia ou la salade frite… il faut rôtir illico les POIVRONS AU FOUR. L’odeur de l’été, la voilà dans toute la maison. Puis les peler avec la pointe du couteau. Les présenter sur une assiette comme des escalopes. Un peu de menthe fraîche. Un filet d’huile d’olive. Fleur de sel et tahin fouettée. Ça me fait plisser les yeux. DANS LES COOKIES au chocolat. DANS LE HOUMMOUS, qu’il soit aux pois chiches ou aux haricots blancs. Allongé avec un peu d’eau, de l’huile pimentée, du citron, du sel, SUR DU POTIMARRON RÔTI, avec des feuilles de menthe.