Avec ça ?

THÉ À LA FLEUR D’ORANGER
Un jour, j'ai vu Pierre Lebrun dans les yeux, dans son magasin tout beau du 11e arrondissement à Paris. Il passait du très bon hip hop, je m'en régalais, et il me racontait sa rencontre avec le thé, ses découvertes et tous ces savoir-faire infinis. Je lui ai demandé de nous écrire trois belles recettes de thé. Une aux agrumes. Une à la fleur d'oranger. Une aux épices, plus hivernale. Un autre jour je lui ai demandé une tisane qui donne envie de sauter du lit. La Curcuma Gingembre était née. Merci Pierre ! Voici donc ici un Oolong légèrement torréfié aux saveurs chaleureuses, eau de fleur d’oranger italienne et morceaux de citrons noirs iraniens. Addictive.

CANISTRELLI ANIS
Des biscuits au goût de reviens-y, à la fois croustillants et sablés, fabriqués pour nous par Vanessa Gravini. Elle les a dans la peau c’est pas possible!

INFUSION CURCUMA GINGEMBRE
Pierre Lebrun avait goûté une recette dans un coffee shop à Brooklyn. Puissante, chaleureuse, il faisait froid, il avait adoré. Il l'a recréée dans son atelier parisien - Le Parti du Thé - en sourçant chacun des ingrédients, jusqu’à obtenir l’équilibre parfait selon lui !

LA MARINA
Et puisque j’étais à Piacenza, je rencontrais Marcello. Un jeune fou qui a commencé par faire du chocolat ‘bean to bar’ dans son garage, en inventant des machines pour optimiser les procédés de fabrication. Avec son ami Alberto, ils ont eu l’idée de conserver les noisettes de Piacenza en saumure puis de les torréfier pour les mélanger au chocolat. Magique. Résultat : la Marina n’a rien à voir avec une pâte à tartiner et pourtant elle en tient le beau rôle. C’est exactement celle que l’on pourrait étaler sur du bon pain rôti en rajoutant un filet d’huile d’olive comme en Catalogne. Elle est plus liquide. Plus intense aussi. On peut en napper des bombolonni (beignets italiens). Et oui, on peut s’en faire une petite cuillère avec le café, ça ne fait jamais de mal !

CONFITURE D’ORANGE AMÈRE
Cette recette-là c'est celle de la grand-mère de Frédéric Soffiotti ! La sua Donnina! Et c'est un travail de bijoutier. "On fait quelques trous dans l’orange avec une aiguille à tricoter (pas un couteau, ça oxyde) et on fait tremper les fruits dans de l’eau que l’on va changer pendant trois jours. Une partie de l’amertume va partir. Et puis, et c’est là le plus long, on va prendre chaque orange en main, la couper en deux, en extraire les pépins de la pointe du couteau, puis détailler en fines tranches chaque moitié du fruit. On blanchit le tout et on couvre de sucre, pour la nuit, c’est ainsi que la pectine naturelle du fruit s’exprime, puis on fait cuire. C’est un travail long et répétitif, de trancher tous les fruits au couteau, mais le résultat, la texture en bouche, le goût, le confit de la peau..."
Comment ça se mange ?
EN CACHETTE à la petite cuillère avec de la crème crue. SOUS UN FONTAINEBLEAU: fromage blanc monté à la crème fouettée. EN MONT-BLANC DESTROY : avec du fromage blanc, de la meringue écrasée, de la crème. La même avec en plus une boule de SORBET AU CASSIS.