FRAIS

MOZZARELLA BORGOLUCE
Borgoluce fait de l’éco-durabilité et de la biodiversité sa mission. Au cœur de1220 hectares de pâturages, bois, bétail, fermes, champs cultivés, vignobles, vergers, canaux, moulins, laiteries en Vénétie, la famille Collalto, propriétaire des terres depuis le 12e siècle, s’engage à mettre en valeur ce patrimoine unique et à transmettre l’amour et le respect de la campagne aux générations futures. Leur mozzarella est produite donc bien évidemment exclusivement avec le lait de leurs bufflonnes et la transformation se fait dans la laiterie juste à côté de l’étable.

YAOURT FLOUVE
La flouve je l’ai découverte avec joie chez Tapisserie - la Pâtisserie de Septime – dans leur chou à la crème et je m’en souviens encore. Ce graminé apporte un petit goût de fève tonka, un petit goût vanillé mystérieux. Audrey de la Laiterie Marseillaise utilise une flouve du Jura pour son yaourt crémeux. Une merveille. J’ai mangé le pot sans m’en rendre compte. Le prochain je le servirai avec les premières fraises fraîches.

PANCETTA TESA
Autrement dit Pancetta Plate. Cette semaine j’en ai choisi une belle, au poivre. De la famille Savigni en Toscane. Parce que ma mère préparait une salade de foies de volaille à l’Idéal. Et que dans la recette il nous fallait de bons petits lardons. Aussi pour son risotto aux petits pois. La Pancetta est essentielle en cuisine. Et surtout à la cuisine de ma mère.

BLEU MARSEILLAIS
Un bleu au lait cru de vache – des vaches varoises – fabriqué rue Sainte à Marseille, à la Laiterie Marseillaise. Ce fromage est très réussi. Un vrai goût de lait de vache et une texture légèrement crayeuse. Avec une salade rougette par exemple, des noix de Pécan, une vinaigrette au Balsamela (le balsamique de pomme de L’Acetaia San Giacomo).

BLEU BETHIA
Un autre bleu, celui-ci au lait cru de brebis, fabriqué dans le Pays Basque. Délicat et légèrement crémeux. Affiné 6 à 8 semaines. Il est d’une grande douceur.

SALSA DI NOCI
La sauce de prédilection des ligures, si ce n’est le pesto ? ce sera pour sûr la sauce aux noix. La sauce des pansoti et des testaroli qui va bien aussi sur une salade de poulet dans l’idée d’une Salade Cesar. Le truc de la sauce aux noix, c’est qu’il y a de l’huile d’olive, du pain, de la crème et du beurre en plus des noix et du Grana Padano, d’une pointe d’ail et d’une pointe de noix de muscade. Certains votent pour les trenette (pâtes longues de Ligurie un poil plus larges que les linguine), moi j’aime cette sauce avec les casarecce et des noix de Pécan concassées en plus.

PESTO DI PRA
Pour la recette génoise typique, il vous faut de l’huile d’olive, du basilic Génois DOP, du Grana Padano, du Parmigiano Reggiano, du Pecorino Romano DOP, des pignons de pin italiens, de l’ail italien et du sel. Seuls ingrédients autorisés à la bonne fabrication du Pesto di Prà. Ici tout frais et en bocal. D’un vert électrique. La Maison connaît son sujet puisqu’elle produit son basilic et le transforme. Ce qu’il faut absolument savoir : il est formellement interdit de chauffer le pesto. C’est une sauce froide. Donc pour faire la pasta al pesto, on jette la pasta dans le pesto, dans un plat. Et on invoque la cremosità en ajoutant une louche d’eau de cuisson.