Avec ça ?

FRIARIELLI
Cime di rape, Brocoletti ou Friarielli, c'est le pêché mignon du Sud de l'Italie. Appelés brocolis-raves en français, on les récolte en automne et hiver, et parfois jusqu'au printemps, alors que les fleurs sont encore à peine développées et peu amères. On consomme la plante en totalité, feuilles et fleurs. ls sont ici sautés à l'huile et au piment. À cuisiner en omelette, c'est la première chose à faire. En Italie on le sert comme ça. C'est un "contorno". Un accompagnement. À L'Idéal on le sert avec la ricotta fraîche de brebis et quelques olives taggiashe. Evidemment on peut en faire une pasta en ajoutant des saucisses fraîches, les fameuses orechiette alle cime di rape.

GUANCIALE AL PEPE
De la joue de cochon frottée au sel et aux aromates puis séchée. Un gras de grande qualité veiné de chair. Au goût plus intense que le lard ou la pancetta. Il est l'ingrédient indispensable de la pasta alla gricia, al'amatriciana ou alla carbonara... Qui le mange sur les œufs au petit déjeuner fait un peu ce qu’il veut ! Tommaso Mellilli lui, prépare les haricots verts alla carbonara "Je verse en filet l’huile chaude de la guanciale – on fait griller juste avant la guanciale taillée en lardons dans la poêle –, l’oeuf est saisi comme un sabayon. On ajoute le pecorino romano râpé. On fouette toujours. Et si l’on rajoute des blancs en neige, la sauce devient plus aérienne et c’est une carbonara chiboust. C’est comme on veut. Verser la sauce sur les haricots verts. Le guanciale croustillant. Et une râpée de pecorino". (Extrait du livre "À l'idéal") - Tommaso est le chef extraordinaire de la Trattoria della Gloria à Milan. Et l'auteur de Spaghetti Wars et de L'Ecume des pâtes. À lire absolument.

THÉ AUX AGRUMES
Quelques grammes d'Orient dans le classique british. De belles feuilles de Qi Men chinois bio, la même bergamote que pour les fabuleux Earl Grey du Parti du Thé, et des citrons noir d’Iran de la Maison Shira.

ANCHOIS FUMÉS
Alors voilà ! On aime les anchois de Cantabrie plus que tout. Ils sont gros et gras ! Lenoardo, pêcheur sicilien, surnommé « Nardin » s’installait à Zumaia au début du XXe siècle et travaillait les salaisons de poisson. En 1990 la Maison innove et commence le fumage au bois de hêtre. Et toute la folie du produit est ici. Au-delà de l’anchois, le léger fumage et le confit dans l’huile. On mange la boîte avec du pain de campagne rôti et on reste sans voix.