À L’IDEAL
En 352 pages, Julia raconte avec une grande générosité la vie de l’épicerie l’Idéal : ses clients, ses inspirations, ses territoires, ses produits. Elle partage aussi les recettes qui font de ce lieu, au cœur de Marseille, un temple du goût, où tous les jours la même question se pose : « qu’est-ce qu’on mange ? »
Livre
35,00 €
Avec ça ?

BALSAMELA
Un vrai balsamique obtenu à partir de jus cuit de pommes bio de Reggio Emilia. Auquel Andréa Bezzecchi ajoute du vinaigre de pomme. Aigre-doux. Avec une acidité très délicate. C’est une incroyable découverte. Le meilleur assaisonnement de la salade verte mêlé à une bonne huile d’olive. Et sur les salades amères d’hiver, il joue l’équilibre.

RAVIOLIVRE
Une véritable épopée. Le tour du monde d'Emmanuel Guillemain d’Echon, un fou de raviolis ! Plusieurs années à parcourir la planète à la recherche des raviolis de tous les pays et de toutes les formes : pâtes de blé, de riz, de sarrasin ou d’igname, farcies à la viande ou au fromage, à la noix de coco ou aux cerises… Raviolivre, c’est un tour du monde amoureux des raviolis. Un guide culinaire et civilisationnel de cette spécialité aux contours multiformes, à travers les âges et les continents.
Depuis les jiaozi chinois de sa grand-mère jusqu’aux plottes québécoises, en passant par les khinkaligéorgiens, Emmanuel Guillemain d’Echon a passé plusieurs années à parcourir la planète à la recherche des raviolis de tous les pays et de toutes les formes : pâtes de blé, de riz, de sarrasin ou d’igname, farcies à la viande ou au fromage, à la noix de coco ou aux cerises… En cherchant toujours à recueillir ce savoir au cœur des familles et de la main chaleureuse des grands-mères, seules véritables détentrices de la puissance des pâtes farcies.
Une véritable épopée, drôle et touchante, où l’on comprend que le ravioli, au-delà de la nourriture, nous raconte l’histoire de notre rapport à la fête, au sacré… et au plaisir.

POUTARGUE DE MULET
Poche d’œufs de poissons ôtée délicatement de ses entrailles, nettoyée, salée puis séchée au vent, à l’air libre. On trouve le plus souvent de la poutargue de thon ou de mulet. Dans ma famille, on ne mange que la poutargue de mulet et qui plus est, celle de Martigues. On l’a toujours attendue comme le messi et avec ça les histoires de mon père. Son enfance, sa Méditerranée à Carro, au cabanon avec son père et la Tunisie de mon grand-père par la même occasion. Celle-là même que me raconte mon amie Laurence depuis Carthage. Boutargue + Boukha (l’alcool de figue). L’accord parfait à l’apéritif. La poutargue de la Maison Matthieu n’est pas celle de Martigues (la pêche est si courte !) mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! D’une belle texture pâte d’abricot. Racée et pas trop salée. Sur la ricotta de brebis fouettée. Sur les œufs mimosa. Dans la pasta fredda. Cette recette qui me rend dingue. Des spaghetti cuits puis refroidis mélangés à l’huile d’olive, le citron, la chapelure, les fanes de fenouil taillés finement et tant de poutargue râpée, un peu de chapelure rôtie pour finir le grand jeu !