RIVIERE DE PERLES BLANCHES
Somen de Nagasaki (nouilles de blés japonaises)
Sachet de 250 g
42 € / kg
10,50 €
Avec ça ?

AMARENE FABBRI
Il y a des indispensables dans la vie. Le bocal bleu et blanc. Les griottes au sirop de Fabbri en sont ! À déposer délicatement sur une boule de glace fiore di latte ou vanille... Le sirop rouge grenat, les cerises confites... fermez les yeux, vous les avez en bouche ?

LA MARINA
Et puisque j’étais à Piacenza, je rencontrais Marcello. Un jeune fou qui a commencé par faire du chocolat ‘bean to bar’ dans son garage, en inventant des machines pour optimiser les procédés de fabrication. Avec son ami Alberto, ils ont eu l’idée de conserver les noisettes de Piacenza en saumure puis de les torréfier pour les mélanger au chocolat. Magique. Résultat : la Marina n’a rien à voir avec une pâte à tartiner et pourtant elle en tient le beau rôle. C’est exactement celle que l’on pourrait étaler sur du bon pain rôti en rajoutant un filet d’huile d’olive comme en Catalogne. Elle est plus liquide. Plus intense aussi. On peut en napper des bombolonni (beignets italiens). Et oui, on peut s’en faire une petite cuillère avec le café, ça ne fait jamais de mal !

FRIARIELLI
Cime di rape, Brocoletti ou Friarielli, c'est le pêché mignon du Sud de l'Italie. Appelés brocolis-raves en français, on les récolte en automne et hiver, et parfois jusqu'au printemps, alors que les fleurs sont encore à peine développées et peu amères. On consomme la plante en totalité, feuilles et fleurs. ls sont ici sautés à l'huile et au piment. À cuisiner en omelette, c'est la première chose à faire. En Italie on le sert comme ça. C'est un "contorno". Un accompagnement. À L'Idéal on le sert avec la ricotta fraîche de brebis et quelques olives taggiashe. Evidemment on peut en faire une pasta en ajoutant des saucisses fraîches, les fameuses orechiette alle cime di rape.

POUTARGUE DE MULET
Poche d’œufs de poissons ôtée délicatement de ses entrailles, nettoyée, salée puis séchée au vent, à l’air libre. On trouve le plus souvent de la poutargue de thon ou de mulet. Dans ma famille, on ne mange que la poutargue de mulet et qui plus est, celle de Martigues. On l’a toujours attendue comme le messi et avec ça les histoires de mon père. Son enfance, sa Méditerranée à Carro, au cabanon avec son père et la Tunisie de mon grand-père par la même occasion. Celle-là même que me raconte mon amie Laurence depuis Carthage. Boutargue + Boukha (l’alcool de figue). L’accord parfait à l’apéritif. La poutargue de la Maison Matthieu n’est pas celle de Martigues (la pêche est si courte !) mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! D’une belle texture pâte d’abricot. Racée et pas trop salée. Sur la ricotta de brebis fouettée. Sur les œufs mimosa. Dans la pasta fredda. Cette recette qui me rend dingue. Des spaghetti cuits puis refroidis mélangés à l’huile d’olive, le citron, la chapelure, les fanes de fenouil taillés finement et tant de poutargue râpée, un peu de chapelure rôtie pour finir le grand jeu !

ORECHIETTE
Ne me dites pas que vous n'avez jamais regardé le coup de main des femmes pugliese tordant la pâte d'un geste rapide avec la lame du couteau puis le bout du doigt. Avec saucisse fraîche + brocolis + une pointe d'ail + huile d'olive + eau de cuisson = Orechiette Salsiccia e Brocoli della Puglia.
Et quand je demande à Kéda Black – ce puits sans fond d’idées culinaires – comment elle les préparerait... Voilà tout ce qu’elle me répond ! AUX PETITS POIS ET MENTHE : Petits pois attendris à l’huile d’olive + sauce aux cosses de petits pois cuites et passées au moulin, allongées à l’huile d’olive et à l’ail nouveau + basilic ou menthe. AUX BROCOLIS ET ANCHOIS : brocolis vapeur écrasés à la poêle + ail et anchois (bruts ou en tube)+ pecorino. AU CITRON ET POIS CHICHES GRILLÉS : Pois chiches torréfiés à la poêle + zestes et jus de citron + beurre demi-sel + crème fraîche. AUX POIS CHICHES ET POMODORO : Pois chiches + tomate + romarin + huile d’olive. À LA RASCASSE – des filets de rascasse mijotés + ail + vin blanc + huile d’olive + tomates Pachino (les tomates cerise siciliennes) + cuillère de grosses câpres de Salina dessalées + persil haché + huile d’olive. Merci Kéda !