Avec ça ?

NDUJA EN BOCAL
La fameuse saucisse calabraise en version pratique, en bocal. Une saucisse à base de saindoux, de guanciale, de pancetta et de piment, le tout salé et ‘trittato’ jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse et crémeuse. Une sorte de saucisse tartiner. Les piments Spilinga cultivés sur le plateau du Poro en font toute l’histoire. Entre piments longs épicés et piments ronds sucrés, le fin dosage des deux variétés fait toute l’histoire. Et Graziella et Luigi ont créé l’Artigiano della N’duja pour porter haut les couleurs et le goût de la n’duja et en garantir l’authenticité. Le duo ricotta et n’duja est un bonheur que ce soit sur la pizza ou dans la pasta. On pourra aussi l’utiliser pour assaisonner le poulpe ou les moules.

GROSSES CÂPRES AU SEL
Nos câpres viennent de Salina dans les Îles Éoliennes. Les plus grosses ont cette mâche incomparable.

POUTARGUE DE MULET
Poche d’œufs de poissons ôtée délicatement de ses entrailles, nettoyée, salée puis séchée au vent, à l’air libre. On trouve le plus souvent de la poutargue de thon ou de mulet. Dans ma famille, on ne mange que la poutargue de mulet et qui plus est, celle de Martigues. On l’a toujours attendue comme le messi et avec ça les histoires de mon père. Son enfance, sa Méditerranée à Carro, au cabanon avec son père et la Tunisie de mon grand-père par la même occasion. Celle-là même que me raconte mon amie Laurence depuis Carthage. Boutargue + Boukha (l’alcool de figue). L’accord parfait à l’apéritif. La poutargue de la Maison Matthieu n’est pas celle de Martigues (la pêche est si courte !) mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! D’une belle texture pâte d’abricot. Racée et pas trop salée. Sur la ricotta de brebis fouettée. Sur les œufs mimosa. Dans la pasta fredda. Cette recette qui me rend dingue. Des spaghetti cuits puis refroidis mélangés à l’huile d’olive, le citron, la chapelure, les fanes de fenouil taillés finement et tant de poutargue râpée, un peu de chapelure rôtie pour finir le grand jeu !