7,00 €
+POIVRONS PIQUANTS
À cuisiner à la pugliese, avec des orechiette aux cime di rapa et aux anchois.
6,00 €
+GROSSES CÂPRES AU SEL
Nos câpres viennent de Salina dans les Îles Éoliennes. Les plus grosses ont cette mâche incomparable.
17,00 €
+EAU DE FLEUR D’ORANGER
J’aime l’eau de fleur d’oranger. Ma grand-mère m’en a toujours raconté les effluves. Cette odeur des champs en fleurs de sa Tunisie natale. Je fermais les yeux et je la sentais moi aussi. J’y étais. Je voyais défiler ces arbres à perte de vue sous le soleil. J’absorbais tous ses souvenirs et je développais ainsi mon sentiment d’appartenance. J’étais tunisienne. Sur la route vers Florence en passant par la Ligurie, nous nous arrêtons chez Pietro. Il distille ici, à Vallebona, entre mer et montagne, la fleur de bigaradier, comme l’a toujours fait sa famille depuis sept générations. Artisanalement de la taille des arbres à la cueillette, du tri des fleurs à la distillation Il faut un kilo de fleurs pour produire un litre d’eau de fleur d’oranger. Cet hydrolat ‘Presidio Slow Food’ se vend en petite bouteille de 100 ml. Et il suffit de quelques gouttes dans le Cake aux amandes, dans le flan libanais ou dans les navettes, pour faire ressurgir les champs de ma Tunisie imaginaire. Voici donc la recette du mouhalabieh (flan libanais), à préparer en un rien de temps. Pour 4 : Dissoudre 80g de sucre semoule dans 50 cl de lait tiède. Verser le tout en filet sur 40g de maïzena en fouettant. Puis porter à ébullition à feu doux. Lorsque le mélange bouillonne et a épaissi, incorporer hors du feu une cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger. Verser dans des verres et réserver au frais durant 2h minimum. À servir avec les premières fraises et quelques pistaches concassées.
12,00 €
+CITRONS AU SEL
C’est le petit secret qui sert sur presque tout. On le coupe finement en brunoise. Aussi délicieux avec le poulpe qu’avec les pois chiches ou la volaille !
14,00 €
+COLATURA DI ALICI
Élixir extraordinaire, légèrement ambré, issu de la fermentation des anchois selon un savoir-faire ancestral*. La première fois que j’ai goûté à ça, c’était à Madrid bizarrement. Chez un chef madrilène qui s’adonnait profondément à la cuisine japonaise. (Une histoire de fou, un garagiste qui avait le Japon pour passion et qui a fini par ouvrir […]
Comment ça se mange ?
DANS LE BEURRE : beurre + sumac = un beurre fouetté meilleur que tout avec le pain de campagne. SUR UNE FONDUE D’OIGNONS DOUX, à préparer en tarte ou simplement gratinés avec un peu de parmesan. SUR DES ŒUFS AU PLAT, pour leur donner une légère touche acidulée. COMME SABRINA GHAYOUR : sur la tomate en salade ou bruschetta, sur l’agneau rôti, ou encore dans du poulet au beurre, sumac, miel, citron et cébette. COMME MINOU SABAHI, dans un cookie au chocolat noir.