23,50 €
+POUTARGUE DE MULET
Poche d’œufs de poissons ôtée délicatement de ses entrailles, nettoyée, salée puis séchée au vent, à l’air libre. On trouve le plus souvent de la poutargue de thon ou de mulet. Dans ma famille, on ne mange que la poutargue de mulet et qui plus est, celle de Martigues. On l’a toujours attendue comme le messi et avec ça les histoires de mon père. Son enfance, sa Méditerranée à Carro, au cabanon avec son père et la Tunisie de mon grand-père par la même occasion. Celle-là même que me raconte mon amie Laurence depuis Carthage. Boutargue + Boukha (l’alcool de figue). L’accord parfait à l’apéritif. La poutargue de la Maison Matthieu n’est pas celle de Martigues (la pêche est si courte !) mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! D’une belle texture pâte d’abricot. Racée et pas trop salée. Sur la ricotta de brebis fouettée. Sur les œufs mimosa. Dans la pasta fredda. Cette recette qui me rend dingue. Des spaghetti cuits puis refroidis mélangés à l’huile d’olive, le citron, la chapelure, les fanes de fenouil taillés finement et tant de poutargue râpée, un peu de chapelure rôtie pour finir le grand jeu !
10,50 €
+OLIVES TAGGIASCHE
De toutes petites olives de table et à huile cultivées en Ligurie et sur la Côte d’Azur. De vrais bonbons.
7,20 €
+SAN MARZANO PELÉES
On a toujours besoin d'une bonne San Marzano chez soi ! Issue des sols chauds du Vésuve, elle est la meilleure tomate à conserver entière et pelée. Transformées dans les heures qui suivent la récolte, afin de préserver au mieux leur goût, leur couleur, leur qualités nutritionnelles, les tomates restent ainsi charnues et savoureuses. On les utilise en cuisson évidemment mais je dois dire que celles des Marazzo je les mange comme ça, sorties de la boîte, écrasées sur un morceau de pain de campagne grillé avec de l'huile d'olive et de la fleur de sel. Parfois je rajoute un anchois ! Les Marazzo sont des agriculteurs de Campanie, qui de génération en génération ont commencé à transformer les récoltes en conserve quand elles étaient trop importantes. Et de fil en aiguille, ils en ont fait leur spécialité. La tomate donc mais aussi l'aubergine, l'artichaut, les friarielli, la courgette et le poivron... tous cultivés au coeur de l'Agro Sarnese Nocerino, la vallée qui s'étend du Vésuve au Golfe de Naples, entre la mer et les montagnes Lattari. Evidemment j'ai tous leurs produits en magasin.
6,90 €
+FREGULA SARDA
C’est un type de pasta typiquement sarde. De petites pâtes rondes et irrégulières. On roule de la semoule de blé dur et de l’eau du bout des doigts, comme on fabriquerait une grosse graine de couscous. Ensuite elle est séchée puis grillée au four. C’est là sa particularité et son goût incomparable. Elle garde une fermeté sous la dent, même préparée dans un liquide. Une pasta que l’on cuit le plus souvent comme un risotto ! Cuisson : 8 à 10 minutes. Celle-ci est Bio. La recette de Rachel Roddy est ma préférée. Aux tellines !
Comment ça se mange ?
SUR LA PIZZA, écrasée à la main, avec une mozzarella. EN CURRY DE POIS CHICHES Oignons revenu dans l’huile d’olive + ail + ras-el-hanout ou curry + les tomates + poignées d’épinards + des haricots, pois chiches ou lentilles déjà cuits, avec un riz pilaf au four et une cuillerée de crème ou de yaourt épais à la fin, une volée de coriandre et persil hachés. EN BISQUE: faire fondre 80 g de beurre dans une casserole, ajouter 60 g de farine et une cuillerée à café d’un mélange d’épices pour les crustacés (un curry Corsaire ou retour des Indes chez Roellinger par exemple). Remuer sur feu doux pour faire un roux blond puis détendre avec un litre de bouillon de crustacés (tout prêt ou fait maison avec les carapaces d’un repas de crabes, d’araignées ou de homards). Laisser épaissir en remuant puis mixer avec les tomates et des filaments de safran. Servir avec des croûtons.