L’OLIO D’ANTONIO
L'Olio d'Antonio c'est la nôtre ! Les olives Frantoio sont récoltées sur les collines d'Acone au-dessus de Florence. Le goût de la Toscane. Herbacé. Artichaut. Verte.
Bouteille de 50 cl
56 € / L
23,00 €
Avec ça ?
9,50 €
+PIGNONS DE PISE
On cherche toujours de bons pignons. Ceux-ci sont à utiliser avec parcimonie, c'est de l'Or ! Agneau + menthe fraîche + pignons grillés + échalote + ail + œuf + pain trempé dans le lait = L’Orient à tremper dans le yaourt.
24,00 €
+BRUSCHETTA DI CARCIOFI 500G
Une crème d'artichauts au vrai goût d'artichaut, c'est pas facile à trouver !
Dès 9,50 € – 47,50 €Plage de prix : 9,50 € à 47,50 €
+MEZZA LUNA
Nous sommes ici chez les Orlandi, éleveurs de cochons Grigio del Casentino – une race autochtone qu’ils sauvegardent depuis 10 ans. Mais les Orlandi n’élèvent pas seulement les cochons. Ils en transforment et affinent aussi la viande. Voici donc la mezza luna. Ce n’est pas la cuisse, ce n’est pas le prosciutto. C’est l’épaule. Je crois que l’épaule de cochon, d’une manière générale est le produit qui me fascine le plus. L’équilibre entre le gras est la chair est exceptionnel. Plus de gras, plus de saveur, plus de de complexité, plus de plaisir. Cette mezza luna a un nez de noix, une force en bouche, un caractère toscan. Elle est prête à être dégustée quand elle a 120 jours d’affinage. Alors on la tranche finement et on la mange à température. Avec rien ou presque rien. Un bon pain et un bon vin. La Mezza Luna n’a besoin de personne. Elle est majestueuse.
6,00 €
+CANNELLINI TOSCANS
La coopérative l’Unitaria a sauvé les légumineuses de la région de Lucca en Toscane. Une région fameuse pour cette culture que l’industrialisation était en train de ruiner. L’Unitaria est née à table lors d’un dîner entre amis désireux de sauvegarder les productions locales à travers la conservation du patrimoine génétique et la défense de la biodiversité. C’était en 1981. Aujourd’hui la coopérative réunit 600 producteurs de légumineuses, céréales, légumes et fruits. Et grâce au travail d’investigation, ils ont ainsi sauvegardé il”Rosso di Lucca”presidio Slow Food, il Fagiolo Malato appelé aussi di San Giuseppe et celui-ci... il Fagiolo Cannellino di San Ginese. Tout petits haricots presque tout nus, sans peau et donc plus digestes. Ils sont fondants et délicats. Avec une bonne huile d’olive, du sel, du poivre, quelques feuilles de sauge et une gousse d’ail, on tient un grand plat. D’abord on fait tremper les haricots la veille. Le lendemain, on les égoutte et on les met dans une casserole en terre (ce serait extra) sinon en fonte, on ajoute l’ail et les feuilles de sauge fraîche, deux cuillères à soupe d’huile d’olive et quelques grains de poivre noir. On couvre d’eau froide à fleur et on cuit à feu doux. Si on doit ajouter de l’eau pour terminer la cuisson il faudra l’ajouter bouillante. On sale en fin de cuisson et on laisse encore sur le feu doux 5 minutes. Normalement le rapport eau de cuisson et cannellini est parfait. On atteint la crémosité du tout. Et alors on les déguste avec un filet d’huile d’olive du terroir, de la fleur de sel, un tour de moulin à poivre. Souvent, on s’en régale sur des crostini chauds. Ça coule, les haricots tombent dans l’assiette. Ma questo è il bello del piatto ! On les sert aussi souvent avec du thon à l’huile et des oignons rouges ciselés. On peut aussi les mixer comme on ferait un houmous. Sans tahin bien sûr. Avec huile d’olive et sel. On sert ce houmous avec des betteraves et carottes rôties et des feuilles de sauge frites, un tour de moulin à poivre. Que de la douceur. Et puis ils sont magnifiques avec les encornets ! J'aime cuisiner les souvenirs. La première fois que je suis allée à la Boqueria avec mon père, je m’en souviens. Il avait des rituels. Il faisait le marché à Barcelone pour ma mère et s’arrêtait à la Barra de Pinotxo pour manger des haricots et des encornets sautés à l’huile d’olive et déglacés au vinaigre de Xérès. Ce goût-là me replonge dans ces années-là. J’ai servi les cannellini cuits en cocotte avec la polpa di pomodoro, de l’huile d’olive, de l’ail et du thym. Bien poivrés. Et j’ai jeté les encornets sautés à la manière de Pinotxo dessus. Boum !
Dès 3,80 € – 19,00 €Plage de prix : 3,80 € à 19,00 €
+TARESE DEL VALDARNO
Entre Arezzo et Florence, certains charcutiers préparent encore cette pancetta plate. Elle est devenue très rare. Car le propre de la tarese est d’abord la taille. Le porc doit peser 180 à 210 kilos (pas si courant). La tarese pèse au final elle-même 20 kilos. Ses dimensions sont un beau 70 x 90 cm c’est dire ! Le ventre et la poitrine. D’abord massés avec un mélange de poivre, d’ail rouge grossièrement moulu, de genièvre et d’autres épices, puis mis sous gros sel durant 10 à 15 jours. Puis le morceau est à nettoyé, lavé et frotté avec un mélange d’épices à l’ail. Et placé dans une chambre froide pour un affinage de 60 à 90 jours. C’est cette lente maturation qui confère finesse et caractère à la tarese. Le Toscan la déguste avec un morceau de pain et un verre de vin. Et l’utilise aussi dans les pâtés, dans une farce, dans le soffrito. Je l’ai taillée en grosses allumettes pour la jeter dans le minestrone aux cannelini (les petits haricots blancs toscans dont je ne peux plus me passer), courge d’Albenga rôtie et chou frisé. Allegria !
