Avec ça ?

JUS DE YUZU 100%
Le voilà ! L’agrume japonais aux notes acides de pamplemousse et de mandarine verte, à la douceur de mandarine mikan. Les fruits de ce jus sont cultivés au cœur de la Province de Wakayama (au Sud d’Osaka et de Nara), réputée pour ses agrumes. Pour fournir un jus de yuzu véritable, la ferme Ito a développé une méthode de pressage originale. Ni peaux externes, ni peaux internes ne se mêlent au jus. L’agrume est coupé en deux-demi sphères. Et pressé délicatement entre deux bols pour récolter la pulpe et uniquement la pulpe. Puis le jus est immédiatement mis au frais pour préserver sa fraîcheur et ses qualités nutritionnelles. C’est une méthode artisanale qui permet d’obtenir 30% de jus, à la différence des méthodes industrielles de pressage qui elles poussent à 45% et dont le résultat est un jus épais. Ici le jus est clair et pulpeux. Si rafraîchissant. Sans colorant, ni additif, ni conservateur.

ZAATAR
Un beau jour de printemps 2023, je rencontrais Magali. Elle me racontait ce que Manger ses souvenirs veut dire. Accrochant ces quelques mots à une photo de famille. Accrochant ces quelques mots à une photo de famille. Magali porte dans son cœur le goût du sumac et du zaatar sauvage. Cueillis en famille dans les montagnes du Nord du Liban. Ce jour-là, je goûtais son zaatar avec les doigts. La sensation d’une herbe sauvage. Très sauvage. D’un beau mélange, avec le sésame blond et du sel. Si intense que l’on ne voudrait le manger avec rien d’autre que de l’huile d’olive et du pain.

EAU DE FLEUR D’ORANGER
J’aime l’eau de fleur d’oranger. Ma grand-mère m’en a toujours raconté les effluves. Cette odeur des champs en fleurs de sa Tunisie natale. Je fermais les yeux et je la sentais moi aussi. J’y étais. Je voyais défiler ces arbres à perte de vue sous le soleil. J’absorbais tous ses souvenirs et je développais ainsi mon sentiment d’appartenance. J’étais tunisienne. Sur la route vers Florence en passant par la Ligurie, nous nous arrêtons chez Pietro. Il distille ici, à Vallebona, entre mer et montagne, la fleur de bigaradier, comme l’a toujours fait sa famille depuis sept générations. Artisanalement de la taille des arbres à la cueillette, du tri des fleurs à la distillation Il faut un kilo de fleurs pour produire un litre d’eau de fleur d’oranger. Cet hydrolat ‘Presidio Slow Food’ se vend en petite bouteille de 100 ml. Et il suffit de quelques gouttes dans le Cake aux amandes, dans le flan libanais ou dans les navettes, pour faire ressurgir les champs de ma Tunisie imaginaire. Voici donc la recette du mouhalabieh (flan libanais), à préparer en un rien de temps. Pour 4 : Dissoudre 80g de sucre semoule dans 50 cl de lait tiède. Verser le tout en filet sur 40g de maïzena en fouettant. Puis porter à ébullition à feu doux. Lorsque le mélange bouillonne et a épaissi, incorporer hors du feu une cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger. Verser dans des verres et réserver au frais durant 2h minimum. À servir avec les premières fraises et quelques pistaches concassées.